Effet Yo-Yo...

Après avoir lu plusieurs blogs, et après l'avoir déjà malheureusement vécu quelques fois depuis mai et le début de notre relation Maître esclave, je savais que je ne serais pas non plus épargnée par cette idiote de baisse de moral...

Cette impression de n'aller nulle part, que rien n'avance.

Alors que tout va bien en fait. Mon moral général, vanille oserais-je dire, est bon et je suis de bonne humeur. 

Ma relation avec mes enfants se passe bien et elle est même plus épanouie et plus zen depuis que avons accepté notre nature au final. Logique, papa et maman vont bien, les enfants vont bien.

Tout va bien aussi entre Maître et moi. J'obéis et je sers. Et j'aime ça.
Il m'utilise comme Il en a envie et quand Il en a envie. Enfin, presque...

Je dis presque parce que, comme je m'y attendais, après leur retour à l'école, les enfants sont rentrés avec un rhume. Un bête rhume. Que nous avons tous eu les uns après les autres. Sauf que chez moi, tout ce qui touche à la sphère oto-rhino laryngologue met toujours un certain temps à guérir... Cela fait donc une dizaine de jours que je traîne ce fichu rhume. Du coup, par égard pour moi et ma respiration difficile, Maître m'utilise moins.

Bon y'a ça, plus la présence des enfants... Depuis que notre fille nous a posé la question des applaudissements, il faut dire qu'on a été un peu refroidis... Et comme il n'est pas question de les caser chez les grands parents tous les week-end mais principalement ceux où nous travaillons tous les deux, il est difficile de mettre sur pied une véritable séance telle que nous le désirons...

Mais cela me manque beaucoup... Et à Maître aussi.
Même si tout ce que je fais de mes journées, je le fais en obéissant à Ses ordres.
Même si je respecte nos protocoles de mieux en mieux.
Même si je pense à Lui et à quoi faire pour Lui plaire en permanence.
Même si nous nous retrouvons le soir pour des "minis séances" de jeux sexuels.

Il me manque ce petit quelque chose. Cette petite bulle qui se crée quand Maître me pose mon large collier de cuir et ses bracelets assortis... 

C'est dingue parce que je ne me considère pas comme étant masochiste mais je rêve de ce moment où Maître pourra commencer une séance par des fessées suivies de coups de martinet bien placés...
Je désespère de reprendre mon entrainement de gorge profonde, je Lui ai promis d'y arriver pour Son anniversaire en octobre...

Et puis j'ai aussi ces petits pincements de jalousie qui reviennent. 

C'est très bête mais alors que, certes, ça me faisait toujours bizarre de voir Maitre naviguer sur FL devant des photos d'esclaves, depuis quelques jours, c'est plus compliqué. J'ai l'impression d'être comparée à d'autres alors qu'au fond de moi, je sais qu'Il ne le fait pas. Il ne fait que me montrer ce qui Lui plait comme situation. 

Pareil quand Il me parle d'une amie commune au courant de notre relation BDSM. Je sais qu'Il n'y pense pas à elle comme à moi et qu'Il ne veut pas l'inclure dans notre relation, mais j'ai du mal quand Il m'explique ce qu'Il partage avec elle. Et pas toujours avec moi.

J'ai par contre réussis un exploit pour moi... Lui dire qu'Il pouvait envisager de parler avec une autre femme, qu'Il a rencontrée dans le cadre de son travail, d'une éventuelle relation sexuelle à trois. Je sais que c'est un de Ses fantasmes. Et j'ai envie de Lui offrir ce plaisir. Mais c'est très dur pour moi. Cette peur de Le perdre. De ne plus être le centre de Sa vie. Je L'aime tellement. Je suis complètement dépendante de Lui...

Mais je suis sûre d'une chose : je n'ai aucun doute sur ma nature d'esclave. Je le dis car je sais que quand Maître lira ces mots, Il va s'inquiéter...

Je sais que je dois être patiente.
Je sais que je dois apprendre à gérer ces moments vanilles comme un dressage en quelque sorte.
Je sais que je dois faire en sorte que ce manque ne me gâche pas la vie.
Je sais que je dois lâcher prise... 

Mais c'est difficile.
Je suis tellement épanouie quand nous pouvons vivre notre relation pleinement...

Ce n'est qu'un passage à vide. Mon moral vanille est bon, c'est juste le moral BDSM qui flanche.

Je vous aime Maître, soyez-en certain. Et ne doutez point que je veuille être Votre esclave.

Je veux vous obéir, je veux vous servir, je veux prendre soin de vous.

Je suis votre esclave...

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